La Calanque de Callelongue et son petit port de pêche

C’est la première calanque du massif de Marseilleveyre. Elle se trouve à l’extrémité du 8 ème arrondissement de Marseille, après le port de la Pointe Rouge et le village des Goudes. Pour les marseillais, c’est déjà le « bout du monde ». Son nom lui vient du provençal « Cala lònga » qui signifie « Grande crique ». Elle marque le commencement du Parc national des Calanques. Cette impasse était autrefois l’emplacement d’une usine de produits chimiques qui a laissé place aujourd’hui à un petit port de pêche. Les cabanons de pêcheurs sont pittoresques et font le charme de cette calanque de Marseille qui ne dispose malheureusement pas de plage.

Pour vous baigner, il vous faudra accéder à la mer par les rochers. Un restaurant, très apprécié des marseillais, vous accueillera pour vous faire goûter des plats à base de poissons fraîchement pêchés. Callelongue est considérée comme l’entrée de la partie « sauvage » du massif des calanques. Elle est notamment le point de départ de chemins menant vers d’autres calanques moins faciles d’accès. D’ailleurs, accéder à la calanque est assez facile avec son parking à proximité et le bus n°20 qui dessert le village. Pour préparer votre randonnée, vous trouverez une fontaine d’eau potable dans le village afin de vous assurer d’avoir assez d’eau avec vous pour vos randonnées, surtout en été où il peut faire très chaud. Ici, la vie et le temps semblent s’être arrêtés pour laisser place au calme, au silence entre rocs et mer. L’endroit rêvé pour admirer un superbe coucher de soleil avec en fond les îles de Marseille. Sublime ! C’est également un très bel endroit pour faire de la plongée.

Saviez-vous que dans les années 60, un téléscaphe, sorte d’hybride entre un téléphérique et un scaphandre avait été mis en place entre les Goudes et la Calanque de Callelongue. Il permettait de faire découvrir les fonds marins via une cabine hermétique pouvant contenir jusqu’à 6 personnes. Ce dispositif n’a duré qu’un an compte tenu des coûts importants qu’il engendrait. Vous pouvez encore aujourd’hui observer les vestiges des dispositifs mécaniques qui permettaient de déplacer les cabines.