Marseille est connue pour ses différentes spécialités, et nous ne parlons pas seulement du pastaga ou de la bouillabaisse ! Les navettes sont les stars des biscuiteries marseillaises, et pour cause; la bonne odeur de fleur d’oranger, le craquant du biscuit et la petite touche de beurre pour la gourmandise, on en salive rien que d’y penser ! Et si notre navette régionale, devenait une star mondiale ? C’est possible, et on vous explique !
Une biscuiterie qui donne envie
La Biscuiterie José Orsoni c’est « the place to be » pour goûter de délicieuses navettes, à la fois traditionnelles, originales, et subtilement parfumées. La rue de la Blancarde compte la biscuiterie parmi ses petits commerçants depuis 1996. Les senteurs embaument le trottoir et font saliver les passants avant même de mettre un pied dans la boutique. Il y a six ans, Jean-Claude de Juli reprend la biscuiterie et promeut une fabrication artisanale et passionnée. Récemment référencée au guide Gault et Millau, la navette de la Biscuiterie José Orsoni est une véritable vedette dans la cité phocéenne et outre les frontières de la région.
La navette de Marseille, qu’est ce que c’est ?
Des oeufs, du sucre, de la farine et de la fleur d’oranger, c’est la recette de base de la navette. Une forme de petit bateau, qui fait penser à une pirogue, des pointes pas trop fines, un corps pas trop épais, la navette demande une certaine technique que Jean-Claude de Juli a mis du temps à maîtriser. Il choisit de rajouter une noisette de beurre dans sa préparation, une touche personnelle qui n’enlève rien à la navette traditionnelle.
La navette de Marseille, bientôt dans les rues de Los Angeles, Tokyo, Berlin ou Montréal ?!
Jean-Claude de Juli adore son métier, il aime donner du plaisir à chaque client qui passe le pas de sa biscuiterie. Vendue à l’export, dans différents lieux, la navette a su conquérir nombre de palais, et même les parisiens s’accordent pour dire que la navette de Marseille vaut le détour !
Et les parisiens ne sont pas les seuls fans… La biscuiterie est régulièrement contactée par des pâtissiers étrangers qui souhaitent eux aussi, profiter de la notoriété de notre navette marseillaise. Mais, petite structure oblige, Jean-Claude de Juli ne fait pas de l’export à l’étranger une priorité pour le moment. Mais, il n’en exclut pas la possibilité. En effet, dans six ans, il a prévu de profiter d’une retraite bien méritée en passant le relais à son fils. Et le futur dirigeant de la biscuiterie est plein de projets pour la fameuse navette ! Il souhaite ainsi rendre possible et régulier l’export de cette spécialité marseillaise à l’étranger, pour que la navette ne soit plus simplement la starlette de la région, mais bien du Monde !
Ce qui est sûr c’est que la navette de Marseille n’a pas fini de se faire connaître et que ce n’est que le début d’une longue conquête à travers le globe !